On considère en général que l’histoire de la photographie policière débute dans les années 1850 lorsque l’on effectue les premiers clichés de prisonniers, et qu’il existe à cet égard une relation étroite entre les préoccupations médicales, anthropologiques et judiciaires. L’examen respectif de l’utilisation de la photographie par les institutions carcérales et par la police révèle que le discours général sur la photographie a une influence considérablement plus importante sur l’usage qui en est fait dans les prisons. Lorsque la police judiciaire entreprit d’utiliser des photos systématiquement dans les années 1870, elle visait davantage à donner l’apparence de l’efficacité qu’à constituer un véritable instrument d’identification. Après quelques années, les collections devinrent encombrantes et ingérables. Ce problème fut résolu par Alphonse Bertillon qui introduisit un « style judiciaire » particulier de photographie dans la police. Il n’en reste pas moins que c’était d’abord un moyen destiné à figurer le caractère scientifique de la police plutôt qu’à repérer des criminels.
Source: Photography : a means of surveillance ? Judicial photography, 1850 to 1900
Video Search
[tubepress output=”searchInput” searchResultsUrl=”https://search.excitingads.com/search-results-dailymotion/”]
[tubepress mode=”dailymotionSearch” dailymotionSearchValue=”1900″ theme=”tubepress/legacy-quickplay” enableQuickPlay=”true” responsiveEmbeds=”false”]
Video Search
[tubepress output=”searchInput” searchResultsUrl=”https://search.excitingads.com/search-results-dailymotion/”]